|
| | |
Auteur | Message |
---|
Messages : 107 Date d'inscription : 23/12/2017 Localisation : Metz Humeur : Rock'n roll ! Urwane | par Urwane : Le déluge Sam 23 Déc - 21:47 | |
| En ce début de vacances qui s'annoncent triste, sombre et maussade. Entre mes résolutions 2018 et mon vélo. J'ai décidé de commencer a écrire une histoire, un récit, un livre ou une nouvelle, j'en sais trop rien. Tout ce que je sais, c'est que ça pourrait s'apparenter au populaire genre YA ( Youngs Adults ) et la science-fiction d'anticipation. Bonne lecture ! - Le déluge, production du jour:
Tandis que le professeur de Physique, un bon-vivant un peu bourru, développait son fastidieux cours, Maxime lui terminait un croquis de la Porte des Allemands, il admirait ce lieu. Il y passait la majeure partie de son temps libre, ce n’était pas tant l’architecture du vieux rempart qui attirait Max, il voulait juste être loin, loin de sa famille. Il était le cadet d’un couple de bourgeois fermé d’esprit, Maxime sortait des rangs de sa lignée qu’il dénigrait, il rêvait d’un monde différent, pas meilleur, juste différent... Un élève sortit Max de son carnet en braillant tout en pointant du doigt le ciel, il semblait apeuré. En un instant toute la classe s’était rué sur les fenêtres, le professeur y compris, le ciel était noir, aussitôt une série de déflagration assourdissante se fit entendre, le sol tremblait, les occupants de la salle chancelèrent avant de s’effondrer. Les vitres volèrent en éclats alors que les explosions se rapprochaient promptement, le sang de Maxime ne fit qu’un tour : il empoigna son sac orné de noms de groupes de musiques telle AC/DC et s’élança vers la sortie sous les regards horrifiés de ses camarades. Max se précipitait a travers les longs couloirs déprimants, il n’aperçut pas âme qui vive, l’adrénaline emplie ses veines et Maxime allas encore plus vite, en moins d’une minute il avait atteint les portes donnant sur la cours extérieur. Dehors la noirceur du ciel était beaucoup plus frappante, des formes s’enfuyaient vers l’Est, sans doute des oiseaux se dit Max… Il ne s’accorda que dix précieuses secondes de repos avant de se hâter vers la Rue de la Fontaine où vivait son pote Alexandre. Dans les rues de Metz, parsemé de cratères vertigineux, quelques individus tentaient de fuir sans réfléchir avec leur voiture, ils finissaient quasiment tous au fond d’un cratère ou encastré dans un mur, les alarmes des voitures retentissaient dans toute la ville comme un écho persistant. Après 15 minutes de course Max arriva devant la porte blanche, il sonna, aucune réaction, Maxime était effrayé par le simple fait de penser que son ami était mort… Après une vingtaine de secondes, Max allait partir quand il entendit la fenêtre du 2ème étage s’ouvrir dans un grincement sinistre, il se cacha le plus possible dans l’embrasure. « Max c’est toi ? » lança une voix posé. Max bondit hors de sa cachette et aperçu son ami, assis sur le rebord de la fenêtre avec un sourire en coin comme toujours. « Allez ramène ta fraise ! » s’exclamât ce dernier. La porte s’ouvrit dans un déclic satisfaisant.
Le récit se passe a Metz, la ville ou je vis depuis toujours. "Parfois l’état du monde me dégoûte à un point tel que j’en ai du mal à finir ma deuxième part de tarte aux pommes." Banksy |
| | | |
Invité | par Invité : Re: Le déluge Sam 23 Déc - 22:39 | |
| Un récit intéressant. Quelques erreurs d'expression que je pourrai te signaler si tu le souhaites mais c'est très bien parti, accrocheur. Le lecteur a envie de lire la suite. Si tu écris une suite, poste les différents fragments de ton récit séparément, à la suite les uns des autres dans le même sujet. Cela correspond au conseil de Gourmandine, l'administratrice : https://poetikart.forumactif.org/t4931-a-lire-avant-de-poster-votre-nouvelleVoici un exemple avec une de mes nouvelles : https://poetikart.forumactif.org/t5612-la-blatte-recit-relevant-du-registre-de-l-etrangeIl n'est pas du tout indispensable de joindre des illustrations au récit. Fais attention enfin à la présentation de ton récit : saute des lignes entre les paragraphes, ménage des alinéas en début de paragraphe, ajoute un tiret en début de ligne lorsque tu rapportes des paroles au discours direct. A bientôt ! :) Céline |
| | | |
Messages : 107 Date d'inscription : 23/12/2017 Localisation : Metz Humeur : Rock'n roll ! Urwane | par Urwane : Re: Le déluge Sam 23 Déc - 22:56 | |
| - Céline a écrit:
Un récit intéressant. Quelques erreurs d'expression que je pourrai te signaler si tu le souhaites Je suis preneur ! "Parfois l’état du monde me dégoûte à un point tel que j’en ai du mal à finir ma deuxième part de tarte aux pommes." Banksy |
| | | |
Messages : 1696 Date d'inscription : 25/09/2017 Localisation : Liège - Belgique - Europe - Terre - ... Humeur : avatar = mon état d'esprit Smicky | | | | |
Messages : 1696 Date d'inscription : 25/09/2017 Localisation : Liège - Belgique - Europe - Terre - ... Humeur : avatar = mon état d'esprit Smicky | par Smicky : Re: Le déluge Dim 24 Déc - 5:00 | |
| Voilà une première correction
Tandis que le professeur de physique, un bon vivant un peu bourru, développait son fastidieux cours, Maxime, lui, terminait un croquis de la Porte des Allemands. Il admirait ce lieu ; il y passait la majeure partie de son temps libre. Ce n’était pas tant l’architecture du vieux rempart qui attirait Max, il voulait juste être loin, loin de sa famille. Il était le cadet d’un couple de bourgeois fermés d’esprit. Maxime sortait des rangs de sa lignée qu’il dénigrait ; il rêvait d’un monde différent, pas meilleur, juste différent…
Un élève sortit Max de son carnet en braillant, tout en pointant du doigt le ciel, il semblait apeuré. En un instant, toute la classe s’était ruée sur les fenêtres, le professeur y compris. Le ciel était noir. Aussitôt, une série de déflagrations assourdissantes se fit entendre, le sol tremblait. Les occupants de la salle chancelèrent avant de s’effondrer. Les vitres volèrent en éclats alors que les explosions se rapprochaient promptement. Le sang de Maxime ne fit qu’un tour : il empoigna son sac orné de noms de groupes musicaux tels AC/DC et s’élança vers la sortie sous les regards horrifiés de ses camarades.
Max se précipita à travers les longs couloirs déprimants, il n’aperçut pas âme qui vive, l’adrénaline emplit ses veines. Maxime alla encore plus vite : en moins d’une minute, il avait atteint les portes donnant sur la cour extérieure. Dehors, la noirceur du ciel était beaucoup plus frappante, des formes s’enfuyaient vers l’Est, sans doute des oiseaux, se dit Max… Il ne s’accorda que dix précieuses secondes de repos avant de se hâter vers la Rue de la Fontaine où vivait son pote Alexandre.
Dans les rues de Metz, parsemées de cratères vertigineux, quelques individus tentaient de fuir sans réfléchir avec leur voiture. Ils finissaient quasiment tous au fond d’un cratère ou encastrés dans un mur. Les alarmes des voitures retentissaient dans toute la ville comme un écho persistant. Après quinze minutes de course, Max arriva devant la porte blanche. Il sonna : aucune réaction. Maxime était effrayé par le simple fait de penser que son ami était mort… Après une vingtaine de secondes, Max allait partir quand il entendit la fenêtre du deuxième étage s’ouvrir dans un grincement sinistre, il se cacha le plus possible dans l’embrasure.
« Max c’est toi ? » lança une voix posée. Max bondit hors de sa cachette et aperçut son ami, assis sur le rebord de la fenêtre, avec un sourire en coin comme toujours. « Allez ramène ta fraise ! » s’exclama ce dernier. La porte s’ouvrit dans un déclic satisfaisant. A découvrir -------------> mon blog littéraire |
| | | |
Invité | par Invité : Re: Le déluge Dim 24 Déc - 8:28 | |
| Le Titre Tandis que le professeur de Physique, un bon-vivant un peu bourru, développait son cours fastidieux, Maxime terminait un croquis de la Porte des Allemands. Il admirait ce lieu, il y passait la majeure partie de son temps libre. Ce n’était pas tant l’architecture du vieux rempart qui attirait Max, il voulait juste être loin, loin de sa famille. Il était le cadet d’un couple de bourgeois à l'esprit obtus. Maxime sortait des rangs de sa lignée qu’il dénigrait, il rêvait d’un monde différent, pas meilleur, juste différent.
Un élève sortit Max de son carnet par un braillement. Tout en pointant du doigt le ciel, il semblait apeuré. En un instant, toute la classe se rua vers les fenêtres, le professeur y compris. Le ciel était noir. Une série de déflagration assourdissante se fit entendre, le sol tremblait, les occupants de la salle chancelèrent avant de s’effondrer. Les vitres volèrent en éclats alors que les explosions se rapprochaient. Le sang de Maxime ne fit qu’un tour ; il empoigna son sac orné de noms de groupes de musiques tel AC/DC et s’élança vers la sortie sous les regards horrifiés de ses camarades.
A travers les longs couloirs déprimants qu'il traversait, Max n’aperçut pas âme qui vive. L’adrénaline emplissait ses veines et le jeune homme alla encore plus vite. En moins d’une minute, il avait atteint les portes donnant sur la cour extérieure. Dehors, la noirceur du ciel était beaucoup plus frappante, des formes s’enfuyaient vers l’Est, sans doute des oiseaux, se disait-il. Il ne s’accorda que dix précieuses secondes de repos avant de se hâter vers la rue de la Fontaine où vivait son pote Alexandre.
Dans les rues de Metz, parsemées de cratères vertigineux, quelques individus tentaient de fuir sans réfléchir avec leur voiture. Ils finissaient quasiment tous au fond d’un cratère ou encastrés dans un mur. Les alarmes des voitures retentissaient dans toute la ville comme un écho persistant. Après quinze minutes de course, Max arriva devant la porte blanche. Il sonna, aucune réaction. Le garçon était effrayé par le simple fait de penser que son ami était mort. Après une vingtaine de secondes, Max allait partir quand il entendit la fenêtre du deuxième étage s’ouvrir dans un grincement sinistre. Il se cacha le plus possible dans l’embrasure.
- « Max c’est toi ? lança une voix posée.
Max bondit hors de sa cachette et aperçut son ami, assis sur le rebord de la fenêtre avec un sourire en coin comme toujours.
- Allez, ramène ta fraise ! » s’exclama ce dernier.
La porte s’ouvrit dans un déclic rassurant. A suivre... |
| | | |
Invité | par Invité : Re: Le déluge Dim 24 Déc - 8:41 | |
| J'ai apporté quelques modifications à la présentation, à l'orthographe, à la qualité de l'expression.
Quelques observations :
Il faut un titre pour ton récit. Tu as tendance à faire des phrases trop longues. Utilise des synonymes pour éviter les répétitions : "Max, le garçon, le jeune homme...". Veille enfin à la ponctuation. Il est inutile de rajouter des points de suspension, tout doit être suggéré dans les mots du texte.
C'est un point de vue purement personnel sur ton écrit, tu en fais naturellement ce que tu veux.
Bonne journée et joyeux réveillon, Urwane ! Céline |
| | | |
Messages : 107 Date d'inscription : 23/12/2017 Localisation : Metz Humeur : Rock'n roll ! Urwane | par Urwane : Re: Le déluge Dim 24 Déc - 10:06 | |
| Merci à vous deux, J'ai noté vos conseils et modifié ma version par conséquent ! Joyeux réveillon à vous ( j'avais pas vu on est le 24 ) "Parfois l’état du monde me dégoûte à un point tel que j’en ai du mal à finir ma deuxième part de tarte aux pommes." Banksy |
| | | |
Messages : 6479 Date d'inscription : 26/08/2009 Gourmandine | | | | |
Invité | par Invité : Re: Le déluge Mar 26 Déc - 3:17 | |
| - Gourmandine a écrit:
- En effet, on peut remercier Céline et Smicky qui sont généreuses pour apporter leurs aides.
Merci pour cette parole ! Bonne semaine à tous ! |
| | | |
Messages : 1696 Date d'inscription : 25/09/2017 Localisation : Liège - Belgique - Europe - Terre - ... Humeur : avatar = mon état d'esprit Smicky | | | | |
Messages : 107 Date d'inscription : 23/12/2017 Localisation : Metz Humeur : Rock'n roll ! Urwane | par Urwane : Re: Le déluge Mar 26 Déc - 12:31 | |
| Avé, J'ai bien avancé : - Le Déluge - Cataclysme:
Tandis que le professeur de Physique, un bon-vivant un peu bourru, développait son cours fastidieux, Maxime terminait un croquis de la Porte des Allemands. Il admirait ce lieu, il y passait la majeure partie de son temps libre. Ce n’était pas tant l’architecture du vieux rempart qui attirait Max, il voulait juste être loin, loin de sa famille. Il était le cadet d’un couple de bourgeois à l'esprit obtus. Maxime sortait des rangs de sa lignée qu’il dénigrait, il rêvait d’un monde différent, pas meilleur, juste différent.
Un élève sortit Max de son carnet par un braillement. Tout en pointant du doigt le ciel, il semblait apeuré. En un instant, toute la classe se rua vers les fenêtres, le professeur y compris. Le ciel était noir. Une série de déflagration assourdissante se fit entendre, le sol tremblait, les occupants de la salle chancelèrent avant de s’effondrer. Les vitres volèrent en éclats alors que les explosions se rapprochaient. Le sang de Maxime ne fit qu’un tour ; il empoigna son sac orné de noms de groupes de musiques tel AC/DC et s’élança vers la sortie sous les regards horrifiés de ses camarades.
A travers les longs couloirs déprimants qu'il traversait, Max n’aperçut pas âme qui vive. L’adrénaline emplissait ses veines et le jeune homme alla encore plus vite. En moins d’une minute, l’adolescent avait atteint les portes donnant sur la cour extérieure. Dehors, la noirceur du ciel était beaucoup plus frappante, des formes s’enfuyaient vers l’Est, sans doute des oiseaux, se disait-il. Il ne s’accorda que dix précieuses secondes de repos avant de se hâter vers la rue de la Fontaine où vivait son pote Alexandre, qui à cette heure n’avait plus cours.
Dans les rues de Metz, parsemées de cratères vertigineux, quelques individus tentaient de fuir sans réfléchir avec leur voiture. Ils finissaient quasiment tous au fond d’un cratère ou encastrés dans un mur. Les alarmes des voitures retentissaient dans toute la ville comme un écho persistant. Après quinze minutes de course, Max arriva devant la porte blanche. Il sonna, aucune réaction. Le garçon était effrayé par le simple fait de penser que son ami était mort. Après une vingtaine de secondes, Max allait partir quand il entendit la fenêtre du deuxième étage s’ouvrir dans un grincement sinistre. Il se cacha le plus possible dans l’embrasure.
- « Max c’est toi ? lançât une voix posée.
Max bondit hors de sa cachette et aperçut son ami, assis sur le rebord de la fenêtre avec un sourire en coin comme toujours.
- Allez, ramène ta fraise ! » s’exclamât ce dernier.
La porte s’ouvrit dans un déclic rassurant. Le jeune homme gravit quatre par quatre les marches boisées, une fois arrivé, essoufflé et à bout de force, au palier où Alexandre l’attendait, ce dernier lui demanda à quoi ressemblait la ville, l’ami de Max était moins sûr de lui, anxieux.
- « Je… , Maxime marquât un arrêt, on aurait cru que la Terre se fendait en deux, finit ce dernier.
Alexandre frissonnât avant de questionner à nouveau son ami.
- Max, il se passe quoi d’après toi ?
Alex avait poussé son ami dans l’appartement; il tremblait et verrouilla difficilement la lourde porte, ils s’installèrent sur un canapé vétuste pour continuer la conversation.
- C’est l’apocalypse. »
Le jeune homme avait répondu sèchement, Alexandre fixa durant un quart d’heure le sol ;il semblait réfléchir. Il brisa enfin le silence qui pesait : - « Bon, si c’est l’apocalypse, mieux vaut être prêt les premiers prêt ! J’ai pensé à tout ce qu’il faut : de la bouffe en tout genre, des stocks d’eau énormes, du thé et on dévalise les rayons de la pharmacie… Tu as d’autre idées ?
Alex avait repris du poil de la bête, la catastrophe ne l’affectait visiblement que peu par rapport à Max.
- Du PQ ! Max étouffa un rire.
- Je note, l’ami de Maxime esquissa un sourire, on iras demain… Je te fais un thé ?»
Maxime n’était pas friand de thé contrairement à son ami qui en buvait des théières entières. Il acquiesçât malgré tout, pour faire plaisir à Alexandre.
- « Tiens j’y pense, ta mère est où ? Questionnât Max entre deux gorgées de thé brûlant.
- Elle as un rencard, sur Tinder, elle est à l’Opéra. Donc elle rentre ce soir sinon demain, ça dépends de … tu vois de quoi je parle.
Les deux amis échangèrent un regard complice chargé de sous-entendus. Ils discutèrent toute la soirée et une bout de la nuit. Alexandre insista pour qu’ils dorment dans le même lit par soucis de sécurité, Max accepta sans rechigner ;le jeune homme avait la trouille également, et surtout, même si ce dernier avait du mal a l’accepter, il était attiré par son ami. Maxime s’en était rendu compte l’été dernier alors que les deux amis bivouaquent. Si le monde allait à sa fin il serait peut-être temps de lui avouer… C’est sur ces pensées contradictoires que Max tomba dans les bras de Morphée au coté d’Alex déjà endormi depuis une vingtaine de minutes.
Maxime se leva au alentours de 8 heures, le jeune homme s’habilla en se servant dans les tiroirs d’Alex, la plupart des vêtements lui allait, il les préférait aux siens. Une fois vêtu d’un large pantalon au camouflage militaire et d’un T-shirt assorti : Alexandre était un féru d’équipement militaire, pour autant il haïssait le système militaire. Il possédait également plusieurs répliques d’Airsoft exposée dans une salle prévue à cet effet, Max eu l’idée de s’armer d’une M4, un fusil d’assaut américain, l’adolescent pris trois chargeurs parmi la pile qui en comportait au moins une quarantaine. De retour dans la chambre de son ami, ce dernier était prêt; habillé et coiffé à la va vite. Le jeune homme le salua d’un signe de tête accompagné d’un grand sourire qui illuminait son visage, puis il lançât :
- « Bien dormi l’ami ? Je vois que tu est déjà prêt… et armé, je vais me chercher une réplique et on y va !
Alexandre revint deux minutes plus tard avec une réplique d’un pistolet 9mm et une demi-douzaine de chargeurs en bandoulière. - « Ça tire des billes en plombs, pour avoir tiré et reçu des tirs avec je te garantis que tu les sens passer, et sans protection je t’en parle même pas… Pour ce qui est des munitions, c’est pas un problème j’ai facilement quelques dizaines de milliers de billes…
- Je t’avouerais que je préférais ne pas avoir à tirer avec… Bref, on commence par quoi ?
- Le Centre St-Jacques, on y trouveras de tout et c’est à deux pas d’ici. Les deux amis marchaient cote a cote, le bruit de leurs pas ne faisait qu’un. Le paysage urbain avait radicalement changé : le ciel était opaque et d’une noirceur profonde, les déflagrations n’avaient pas épargné la ville, plusieurs immeubles brûlaient au loin, des morceaux de béton et de goudron avait été projetés au milieu des vitrines de la Place Saint-Louis. Lorsque la longue Rue Serpenoise se dévoila, Alex et Maxime crurent voir des silhouettes 400m plus loin.
- « On vas devoir être discrets et rapides, pour transporter les provisions on emporteras un caddie chacun. » Dictât Max
Les portes s’écartèrent en silence, les adolescents s’élancèrent dans le centre armés de chariots, en emportant tout ce qu’ils estimaient nécessaire, Alexandre fit une halte au rayon Thé ; il en ressortis avec un sac rempli à ras bord d’infusions. Dix minutes plus tard ils se retrouvèrent comme prévu aux caisses, Maxime s’était emparé de deux douzaines de paquets de pâtes, une trentaine de Litres d’eau, plusieurs kilos de viande et d’une vingtaine de rouleaux de papier toilette, Alexandre lui était revenu avec du thé en quantité astronomique et de la nourriture, mais son caddie était principalement rempli par des produits pharmaceutiques : il avait fait un détour par la pharmacie. Ce dernier avertit Maxime :
- « Je crois que les silhouettes qu’ont as vu tout à l’heure sont dans le coin, il y avait du mouvement pas loin de la pharmacie, on décolle d’ici en passant par la Fournirue, c’est en pente on iras plus vite… Tu veux que je prenne un pack d’eau ? Tu es plus chargé que moi.
- Non c’est bon ne t’inquiètes pas pour moi Alex… »
Un bruit métallique interrompit le jeune homme, Alexandre et Maxime se retournèrent en même temps. Un homme musclé qui mesurait une tête de plus que les adolescents se dressait devant eux, il était rasé, son front saignait abondamment, le bas de son visage était recouvert d’un foulard blanc. Il était accompagné d’une femme entièrement habillé de blanc, elle semblait émettre de la lumière. La mystérieuse femme prit la parole, elle avait une voix douce, envoûtante :
- « Salutations jeunes gens, que dieu vous octroie sa divine protection. Elle fixa longuement Maxime et son ami avant de reprendre son discours. Je suis la prophète et…
Maxime coupât la parole à la femme.
- Nous ne sommes pas intéressés par les témoins de Jéhovah désolé.
Alex ne pût retenir un fou rire, son ami avait toujours eu un sacré sens de la répartie, l’auto-proclamée prophète repris son discours.
- Jeune homme, elle fixa Max, ne blasphémé pas ou vous pourriez le regretter amèrement. »
Sur ces mots, l’homme qui était resté dans l’ombre depuis le début s’avança, machette à la main ; son regard témoignait de la folie de ce dernier. Max n’eut pas le temps de réagir que trois billes fusèrent avant d’aller se figer dans la poitrine de l’homme.
Bonne lecture, qu'en pensez vous ? "Parfois l’état du monde me dégoûte à un point tel que j’en ai du mal à finir ma deuxième part de tarte aux pommes." Banksy |
| | | |
Messages : 6479 Date d'inscription : 26/08/2009 Gourmandine | par Gourmandine : Re: Le déluge Mer 27 Déc - 11:32 | |
| Je trouve que c'est beaucoup mieux. La lecture se fait avec plus de plaisir car plus aéré donc plus compréhensible. Bravo. |
| | | |
Messages : 6479 Date d'inscription : 26/08/2009 Gourmandine | par Gourmandine : Re: Le déluge Mer 27 Déc - 11:37 | |
| - Céline a écrit:
- - « Max c’est toi ? lança une voix posée.
Max bondit hors de sa cachette et aperçut son ami, assis sur le rebord de la fenêtre avec un sourire en coin comme toujours.
- Allez, ramène ta fraise ! » s’exclama ce dernier. J'ai du mal à comprendre pourquoi mettre « après - Si c'est une conversation est il obligatoire de mette « ? Il faudra que je regarde la règle de ponctuation. |
| | | |
Messages : 107 Date d'inscription : 23/12/2017 Localisation : Metz Humeur : Rock'n roll ! Urwane | par Urwane : Re: Le déluge Mer 27 Déc - 11:55 | |
| - Gourmandine a écrit:
- Je trouve que c'est beaucoup mieux.
La lecture se fait avec plus de plaisir car plus aéré donc plus compréhensible. Bravo. J'ai eu de bons conseils Je sais plus pour la ponctuation des dialogues^^ "Parfois l’état du monde me dégoûte à un point tel que j’en ai du mal à finir ma deuxième part de tarte aux pommes." Banksy |
| | | |
Messages : 6479 Date d'inscription : 26/08/2009 Gourmandine | par Gourmandine : Re: Le déluge Mer 27 Déc - 12:00 | |
| Quand j’écris un dialogue je fais: - bla, bla, bla...
Et si mon personnage pense: "bla, bla,..." |
| | | |
Messages : 107 Date d'inscription : 23/12/2017 Localisation : Metz Humeur : Rock'n roll ! Urwane | par Urwane : Re: Le déluge Mer 27 Déc - 12:10 | |
| - Gourmandine a écrit:
- Quand j’écris un dialogue je fais:
- bla, bla, bla...
Et si mon personnage pense: "bla, bla,..." Normalement je crois c'est : « Blabla - blabla - blabla blup » "Parfois l’état du monde me dégoûte à un point tel que j’en ai du mal à finir ma deuxième part de tarte aux pommes." Banksy |
| | | |
Contenu sponsorisé | par Contenu sponsorisé : Re: Le déluge | |
| |
| | | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|