Si tu veux écrire des alexandrins classqiues, il faut t'habituer à leur rythme
une phase ascendante : ta - ta - ta - ta - ta - ta
une césure (pause plus ou moins virtuelle, mais surtout frontière syntaxique.
une phase descendante : ta -ta -ta -ta -ta -ta.
1 - 2 - 3 - 4 - 5 - 6 // 7 - 8 - 9 - 10 - 11 - 12
Tu dois arriver à "penser " ton alexandrin sans avoir besoin de compter sur tes doigts.
Prends un pièce classique, de Racine par exemple et déclame-en les vers en suivant le rythme que j'ai indiqué.
Au bout d'un certain temps, tu pourras "prévoir" les diérèses, savoir d'instinct les "e" qui comptent, ceux qui sont élidés, etc...
C'est une fois bien habitué au rythme de l'alexandrin que tu pourras en écrire. Tu ne "compteras" que pour vérifier.
Où est la Vérité? C’est la réalité
B.
Perçue par les hommes, mais on peut bien la nier.
Normalement, les règles classiques ne permettent pas le "e" derrière voyelle et devant consonne sauf dans les formes verbales (ex : jouerait, où il ne compte pas)
Les philosophes sont impatients de la voir.
B.
Si c’était une potion, ils voudraient la boire.
Le vers a bien douze pieds, mais il n'est pas césuré à l'hémistiche. Les modernes en écrivent, mais je ne te le conseille pas au début.