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Messages : 1696 Date d'inscription : 25/09/2017 Localisation : Liège - Belgique - Europe - Terre - ... Humeur : avatar = mon état d'esprit Smicky | par Smicky : Nekana - prologue Sam 14 Oct - 11:29 | |
| Coucou Voilà je vous soumets ce texte Défoulez-vous à fond ... Je sais encaisser et modifier Merci d'avance et bon samedi - regarder:
Chapitre 1 Voyons les fantômes, ça n'existe pas... Je peux croire n’importe quoi, pourvu que ce soit absolument incroyable. Oscar WILDE 10 ans plus tôtElle se prénommait Nękana. Ou devrais-je écrire "elle se prénomme" Nękana. Peu importe pour le fil de mon histoire : ça ne changera rien qu'elle fut, qu'elle est ou qu'elle sera. Pour moi, ce qui compte, l'essentiel, est qu'elle soit là, aujourd'hui. Ma rencontre avec Nękana a eu lieu bien longtemps après que j'aie emménagé, avec ma famille, dans cette vieille maison du siècle dernier. Plus de dix années s'étaient écoulées sans que je ne puisse me douter qu'elle partageait ma vie. Et pourtant, depuis mon installation, je ressentais imperceptiblement sa présence. Un je ne sais quoi qui me fait froncer le front quand j'y songe. Des petits signes discrets qui vous interrogent, voire vous donnent la chair de poule. La première fois que Nękana s'est manifestée, je puis vous dire qu'elle n'a pas fait dans la dentelle. Nous venions donc de nous installer, maman, mon beau-père, ma grande sœur et moi. Notre logement prenait de l'allure au fil des mois : un vrai petit nid douillet. C'était toutefois une demeure construite il y a plus de cent ans et l'équipement électrique semblait d'époque aussi. Il nous avait été impossible de fixer aux plafonds, de gros lustres pesants. Nous avions donc opté pour des lampes chinoises en papier de riz, toutes légères et combien fragiles. Or, un matin, en nous levant, comme à l'accoutumée, nous avions eu une surprise effrayante en pénétrant dans le living. Le luminaire était entièrement déchiré à la base, laissant un énorme trou béant et sur la table, une flaque d'eau. Oui une immense flaque d'eau, juste en-dessous de la boule éventrée mais pas de verre ni de carafe vides à côté ! Impossible de comprendre le comment et le pourquoi. Cet épisode surnaturel dépassait totalement notre entendement et notre perception matérielle des choses. Des semaines durant, ce fait m'avait rongé l'esprit : j'essayais de comprendre, de mettre une explication plausible mais je n'y arrivais pas. Et puis, comme bien souvent dans l'existence, on n'y pense plus. On finit par oublier. Enfin, on pense qu'on oublie, sauf quand on y pense et repense encore sans en comprendre plus qu'à l'origine. Il s'agissait pourtant d'une intrusion inexplicable, impalpable. Mais une intrusion si troublante que, rien que d'y songer encore aujourd'hui, j'ai un goût métallique sur la langue, la tête qui tourne, et une pseudo migraine naissante me martèle le front et les tempes. D'autres incidents se sont succédé durant les mois, les années qui ont suivi. Oh certes des bêtises peu dignes d'intérêt si elles étaient prises isolément mais accumulées, ajoutées régulièrement les unes aux autres, c'était différent. Une porte qui claque soudainement sans appel d'air… L'imprimante qui s'allume et s'éteint toute seule… Des objets qui disparaissent à jamais sans aucune explication... Non, pas la clé qu'on a égarée bêtement, parce qu'on ne sait plus où on l'a déposée la dernière fois. Non, c'était autre chose que de simples clés : des gros objets qui n'étaient pas censés s'évanouir ainsi dans la nature ! J'ai constaté également des chutes brutales de température dans le living, complètement inexpliquées. Et tous ces faits se déroulaient dans une seule pièce en fait : celle où le papier du luminaire s'était déchiré. Toutes les autres pièces de la maison ont été épargnées et n'ont jamais subi des phénomènes paranormaux. Je m'interrogeais sans cesse et puis, finalement, je me disais que je me faisais un roman. Voyons les fantômes, ça n'existe pas… Dans les films d'horreur, dans les romans d'anticipation, oui. Mais dans la vie courante, dans la vie réelle, non ! J'ai toujours pensé et soutenu mordicus que les fantômes, spectres, sorcières, monstres, ça n'a jamais existé. Ça n'existe pas… Ça a été, je suppose, inventé pour effrayer les enfants. Donc je fermais les yeux et surtout, je ne voulais pas me prendre la tête pour de telles inepties. Je savais et je sais toujours que, dans la grande majorité des cas, les fantômes hantent un endroit à cause d’un événement qui est survenu durant leur existence terrestre. Il s'agit souvent d'une fin brutale, dramatique ou imprévisible qui serait la cause de cette hantise. Un meurtre, un suicide, un accident… Ils resteraient donc dans la maison, ayant un but à suivre, une mission à remplir. Désirer une tombe décente, confondre leur assassin, révéler l'endroit d'un trésor caché ou tout simplement rassurer leurs proches, leur adresser un dernier au revoir. Tant que cette mission ne sera pas accomplie, ils resteront et hanteront les lieux. Mais toutes ces réflexions ne prouvaient en rien que j'étais en présence d'un fantôme… Et si c'était le cas, qui était-il ou qui était-elle ? Jeune, vieux, homme, femme, enfant : je pouvais extrapoler tant que je voulais, j'avais l'impression non seulement de tourner en rond mais surtout de divaguer… J'ai bien lu de nombreux témoignages sur des apparitions étranges, des déplacements d'objets sans logique apparente, sur des bruits suspects, sur des lueurs et spectres en tous genres. Mais qui est assez crédule pour gober ce genre de vision ? D'autres visionnaires ... Voyons les fantômes, ça n'existe pas…
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Invité | par Invité : Re: Nekana - prologue Sam 14 Oct - 18:58 | |
| L'histoire est bonne , ça donne envie de lire la suite , donc c'est réussi pour un prologue !Pour le texte je trouve quelques problèmes dans l'emploi des temps ,tu passes de l'un à l'autre et ce n'est pas toujours utile , je n'ai pas le temps de suite de te marquer les endroits , mais je le ferais dans la soirée.
A plus tard |
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Invité | par Invité : Re: Nekana - prologue Sam 14 Oct - 23:25 | |
| Il n'est pas question pour moi de critiquer quoi que ce soit, simplement de te faire part de certaines observations que j'ai pu faire. Voici mes réflexions :
Un début intéressant dans l'ensemble.
La langue est correcte globalement.
Quelques petites réserves toutefois : - "Cet épisode surnaturel" : tu qualifies très vite, trop vite me semble-t-il, la nature de l'événement. Dans la réalité, sans doute serais-tu plus circonspecte.
- Le locuteur s'interroge de façon satisfaisante et attendue sur les événements mais comme il le dit lui-même, il 'tourne en rond", se répète un peu, l'action n'avance pas et le lecteur commence un peu à s'ennuyer.
Ce passage pourrait être résumé en une dizaine de lignes, cela rendrait le récit plus frappant.
Je m'interrogeais sans cesse et puis, finalement, je me disais que je me faisais un roman. Voyons les fantômes, ça n'existe pas… Dans les films d'horreur, dans les romans d'anticipation, oui. Mais dans la vie courante, dans la vie réelle, non ! J'ai toujours pensé et soutenu mordicus que les fantômes, spectres, sorcières, monstres, ça n'a jamais existé. Ça n'existe pas… Ça a été, je suppose, inventé pour effrayer les enfants. Donc je fermais les yeux et surtout, je ne voulais pas me prendre la tête pour de telles inepties. Je savais et je sais toujours que, dans la grande majorité des cas, les fantômes hantent un endroit à cause d’un événement qui est survenu durant leur existence terrestre. Il s'agit souvent d'une fin brutale, dramatique ou imprévisible qui serait la cause de cette hantise. Un meurtre, un suicide, un accident… Ils resteraient donc dans la maison, ayant un but à suivre, une mission à remplir. Désirer une tombe décente, confondre leur assassin, révéler l'endroit d'un trésor caché ou tout simplement rassurer leurs proches, leur adresser un dernier au revoir. Tant que cette mission ne sera pas accomplie, ils resteront et hanteront les lieux. Mais toutes ces réflexions ne prouvaient en rien que j'étais en présence d'un fantôme… Et si c'était le cas, qui était-il ou qui était-elle ? Jeune, vieux, homme, femme, enfant : je pouvais extrapoler tant que je voulais, j'avais l'impression non seulement de tourner en rond mais surtout de divaguer…"
Il y a trop d'énumérations, de répétitions (ex. : "ayant un but à suivre, une mission à remplir" ou "dans la vie courante, dans la vie réelle, ").
- Une dernière observation sur le niveau de langue que tu utilises : il est parfois un peu trop familier pour un texte écrit et il contraste fortement avec d'autres passages tout à fait soutenus. Par exemple : "je me faisais un roman", "je ne voulais pas me prendre la tête" et : "ils resteront et hanteront les lieux", "une fin brutale, dramatique ou imprévisible ". Le résultat est que l'ensemble du récit est un peu disparate, manque d'unité. Il semble écrit par deux personnes différentes.
En espérant que ces quelques indications te soient d'une certaine utilité.
Céline |
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Invité | par Invité : Re: Nekana - prologue Dim 15 Oct - 1:18 | |
| C'est une très belle analyse Céline, la grande classe , une vraie professionnelle , je te tire mon chapeau ! Que rajouter après ça ?mes remarques envoyées en privé n'ont pas ce niveau , un grand bravo m'dame Céline ! |
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Messages : 1696 Date d'inscription : 25/09/2017 Localisation : Liège - Belgique - Europe - Terre - ... Humeur : avatar = mon état d'esprit Smicky | | | | |
Messages : 1696 Date d'inscription : 25/09/2017 Localisation : Liège - Belgique - Europe - Terre - ... Humeur : avatar = mon état d'esprit Smicky | par Smicky : Re: Nekana - prologue Dim 15 Oct - 6:33 | |
| Oufti comme on dit chez moi : quel changement ! ... et je n'avais pas à parler de Nekana, vu que je ne l'ai pas encore entendue ni rencontrée Je devais juste poser les bases,pour créer l'atmosphère. - regarder:
12 ans plus tôtJe venais d'emménager avec ma famille, dans une vieille maison du siècle dernier. Une grande bâtisse à quatre étages, avec de très hauts plafonds, des volées d'escaliers à ne pas en finir, du parquet partout. Ma sœur et moi avions notre chambre tout en haut, à côté du grenier. Deux pièces mansardées, rien qu'à nous et d'où nous avions une vue imprenable sur la ville. J'étais contente d'avoir ma propre chambre et de ne pas la partager avec Corentine. Elle avait choisi la plus grande des deux pièces. Ce n'était pas grave : posséder déjà mon chez-moi me suffisait amplement et je n'avais rien dit. Notre logement prenait de l'allure au fil des mois : un vrai petit nid douillet. C'était toutefois une demeure construite il y a plus de cent ans et l'équipement électrique était d'époque aussi. Le propriétaire avait entièrement aménagé l'intérieur avant notre installation : murs repeints, parquet rénové. Cependant, il restait des traces du passé. Les prises électriques auraient dû être remplacées, les portes fermaient mal et bien d'autres choses. En fait, la maison était très belle en apparence mais il ne fallait pas y regarder de trop près. Il avait été notamment impossible de fixer aux plafonds, des lustres pesants. Mon beau-père avait choisi d'y accrocher des lampes chinoises en papier de riz, légères mais fragiles, il faut l'avouer.. Un matin, en nous levant, nous avions eu une surprise effrayante en pénétrant dans le living. La boule était entièrement déchirée à la base, et juste en-dessous, sur la table, une flaque d'eau. Pourtant, il n'y avait rien sur la nappe, pas de verre ou de carafe ! Impossible de comprendre pourquoi le papier s'était déchiré tout seul et d'où provenait cette eau ? Un véritable mystère. Des semaines durant, mes parents essayaient de comprendre, de trouver une explication plausible mais n'y arrivaient pas. J'étais encore une enfant à l'époque. Je ne me souviens pas vraiment de cet incident, on a dû me le raconter mais, comme eux, avec le temps, j'ai oublié, même s'il m'arrive d'y repenser. J'ai beau chercher, je ne trouve pas d'interprétation valable. La lampe avait été remplacée et ce phénomène ne s'était jamais plus reproduit par la suite. Je me souviens cependant avoir demandé à maman, et ce, à plusieurs reprises : — C'est quand qu'on déménage, dis ? J'aime pas cette maison ? C'est vieux, c'est moche et il s'y passe des trucs bizarres. — Ecoute Mirane, on vient juste d'arriver. On ne va pas encore déménager parce que tu ne le sens pas. Fais un effort, tu as déjà ta chambre,non ? Et puis, on n'est pas bien ici ? Elle est donc restée sourde à mes demandes. Je n'aime toujours pas cette baraque, plus de douze ans après et je n'aspire à qu'à une chose : qu'on s'en aille. Je m'y sens mal, encore à l'heure actuelle. Quand je retourne chez mon père, une semaine sur deux, j'ai l'impression de respirer enfin, de ne plus étouffer. Donc nous n'avons pas déménagé. C'était une décision d'adultes et je ne pouvais rien y changer. D'autres incidents se sont succédé durant les mois, les années qui ont suivi. Oh certes des bêtises peu dignes d'intérêt si elles étaient prises isolément mais accumulées, ajoutées régulièrement les unes aux autres, c'était différent. Une porte qui claquait soudainement sans appel d'air… L'imprimante qui s'allumait et s’éteignait toute seule… Des objets qui disparaissaient à jamais sans aucune explication... Non, pas la clé qu'on avait égarée bêtement, parce qu'on ne savait plus où on l'avait déposée la dernière fois. Non, c'était autre chose que de simples clés : des gros objets qui n'étaient pas censés s'évanouir ainsi dans la nature ! J'avais constaté également des chutes brutales de température dans le living, complètement inexpliquées. Et tous ces faits se déroulaient dans une seule pièce en fait : celle où le papier du luminaire s'était déchiré. Toutes les autres pièces de la maison avaient été épargnées et n'avaient jamais subi des phénomènes étranges. Paranormaux comme se plaisait à le souligner mon beau-père. Je m'interrogeais sans cesse et puis, finalement, je me disais que je me faisais un roman. Voyons les fantômes, ça n'existe pas… Dans les films d'horreur, dans les livres, oui. Mais dans la vie réelle, non ! Les montres, les sorcières, ça a été juste inventé pour effrayer les enfants. Et pour les empêcher de dormir, ce qui n'est vraiment pas une bonne idée de la part des adultes. Donc je fermais les yeux et surtout, je ne voulais pas me prendre la tête pour de telles idioties. Je savais et je sais toujours que, dans la grande majorité des cas, les fantômes hantent un endroit à cause d’un événement qui est survenu durant leur existence terrestre : un meurtre, un suicide,... Ils resteraient donc dans la maison, ayant une mission à remplir ou tout simplement pour trouver la paix. Tant que cet objectif ne sera pas atteint, ils resteront et hanteront les lieux. Mais toutes ces réflexions ne prouvaient en rien que j'étais en présence d'un fantôme… Et si c'était le cas, qui était-il ou qui était-elle ? Jeune, vieux, homme, femme, enfant... : je pouvais extrapoler tant que je voulais, j'avais l'impression non seulement de tourner en rond, mais surtout de divaguer… J'avais bien vu, sur internet, de nombreux témoignages sur des apparitions étranges, des déplacements d'objets sans logique apparente, sur des bruits suspects. Mais qui est assez crédule pour gober ce genre de vision ? D'autres visionnaires ... Voyons les fantômes, ça n'existe pas… ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~
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Invité | par Invité : Re: Nekana - prologue Dim 15 Oct - 7:29 | |
| Bonjour,
Oui, il y a une plus grande cohérence de ton à présent. Mais attention à ne pas confondre "locuteur" et "interlocuteur" ("avec moi, la maman, comme interlocutrice").
Trois petites observations peut-être : - Au début de ton récit, certains paragraphes n'ont qu'une ligne ou deux, ils sont trop courts. Il faut revoir la disposition du texte.
"Je venais d'emménager avec ma famille, dans une vieille maison du siècle dernier. Une grande bâtisse à quatre étages, avec de très hauts plafonds, des volées d'escaliers à ne pas en finir, du parquet partout. Ma sœur et moi avions notre chambre tout en haut, à côté du grenier. Deux pièces mansardées, rien qu'à nous et d'où nous avions une vue imprenable sur la ville. J'étais contente d'avoir ma propre chambre et de ne pas la partager avec Corentine. Elle avait choisi la plus grande des deux pièces. Ce n'était pas grave : posséder déjà mon chez-moi me suffisait amplement et je n'avais rien dit. Notre logement prenait de l'allure au fil des mois : un vrai petit nid douillet. C'était toutefois une demeure construite il y a plus de cent ans et l'équipement électrique était d'époque aussi. Le propriétaire avait entièrement aménagé l'intérieur avant notre installation : murs repeints, parquet rénové. Cependant, il restait des traces du passé. Les prises électriques auraient dû être remplacées, les portes fermaient mal et bien d'autres choses. En fait, la maison était très belle en apparence mais il ne fallait pas y regarder de trop près. Il avait été notamment impossible de fixer aux plafonds, des lustres pesants. Mon beau-père avait choisi d'y accrocher des lampes chinoises en papier de riz, légères mais fragiles, il faut l'avouer."
- Le final piétine un peu, l'action n'avance pas et tu répètes ta fameuse formule, c'en est le signe. Personnellement, je le supprimerais. Les précisions que tu apportes aux habitudes des fantômes gagneraient à s'inscrire dans l'action : "Les montres, les sorcières, ça a été juste inventé pour effrayer les enfants. Et pour les empêcher de dormir, ce qui n'est vraiment pas une bonne idée de la part des adultes. Donc je fermais les yeux et surtout, je ne voulais pas me prendre la tête pour de telles idioties. Je savais et je sais toujours que, dans la grande majorité des cas, les fantômes hantent un endroit à cause d’un événement qui est survenu durant leur existence terrestre : un meurtre, un suicide,... Ils resteraient donc dans la maison, ayant une mission à remplir ou tout simplement pour trouver la paix. Tant que cet objectif ne sera pas atteint, ils resteront et hanteront les lieux. Mais toutes ces réflexions ne prouvaient en rien que j'étais en présence d'un fantôme… Et si c'était le cas, qui était-il ou qui était-elle ? Jeune, vieux, homme, femme, enfant... : je pouvais extrapoler tant que je voulais, j'avais l'impression non seulement de tourner en rond, mais surtout de divaguer… J'avais bien vu, sur internet, de nombreux témoignages sur des apparitions étranges, des déplacements d'objets sans logique apparente, sur des bruits suspects. Mais qui est assez crédule pour gober ce genre de vision ? D'autres visionnaires ... Voyons les fantômes, ça n'existe pas…"
- Attention à ton expression. Tu as toujours tendance à l'alourdir, allège, ne mets qu'un verbe ou mieux, supprime la conjonctive ("que..." c'est lourd) : "Je savais et je sais toujours que"
Bonne journée à toi ! |
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Messages : 1696 Date d'inscription : 25/09/2017 Localisation : Liège - Belgique - Europe - Terre - ... Humeur : avatar = mon état d'esprit Smicky | par Smicky : Re: Nekana - prologue Dim 15 Oct - 9:00 | |
| Je corrige la fin et je modifie un peu le début... - nouvelle version:
12 ans plus tôtJe venais d'emménager avec ma famille, dans une vieille maison du siècle dernier. Une grande bâtisse à quatre étages, avec de très hauts plafonds, des volées d'escaliers à ne pas en finir, du parquet partout. Ma sœur et moi avions hérité des deux chambres tout en haut, à côté du grenier. Des mansardes rénovées, rien qu'à nous et d'où nous avions une vue imprenable sur la ville. Corentine avait choisi la plus grande des deux pièces. Ce n'était pas grave : posséder déjà mon chez-moi me suffisait amplement et je n'avais rien dit. Maman m'avait refilé une pile de couettes et de couvertures pour ne pas grelotter l'hiver car le radiateur ne fonctionnait pas. Mais je n'aimais pas dormir seule et le soir, je rejoignais ma sœur dans son lit. Nous papotions une bonne partie de la nuit avant de nous endormir, collées l'une contre l'autre, bien au chaud. A y réfléchir, le dernier étage, c'était le seul endroit de la maison où je me sentais plus ou moins bien. Notre logement prenait donc de l'allure au fil des mois : un vrai petit nid douillet. C'était toutefois une demeure construite il y a plus de cent ans et l'équipement électrique était d'époque aussi. Le propriétaire avait entièrement aménagé l'intérieur avant notre installation : murs repeints, parquet restauré. Cependant, il restait des traces du passé. Les prises électriques auraient dû être remplacées, les portes fermaient mal et bien d'autres choses. En fait, la maison était très belle en apparence mais il ne fallait pas y regarder de trop près. Il avait été notamment impossible de fixer aux plafonds, des lustres pesants. Mon beau-père avait choisi d'y accrocher des lampes chinoises en papier de riz, légères mais fragiles, il faut l'avouer. Un matin, en nous levant, nous avions eu une surprise effrayante en pénétrant dans le living. La boule était entièrement déchirée à la base, et juste en-dessous, sur la table, une flaque d'eau. Pourtant, il n'y avait rien sur la nappe, pas de verre ou de carafe ! Impossible de comprendre pourquoi le papier s'était déchiré tout seul et d'où provenait cette eau ? Un véritable mystère. Des semaines durant, mes parents essayaient de comprendre, de trouver une explication plausible mais n'y arrivaient pas. J'étais encore une enfant à l'époque. Je ne me souviens pas vraiment de cet incident, on a dû me le raconter mais, comme eux, avec le temps, j'ai oublié, même s'il m'arrive d'y repenser. J'ai beau chercher, je ne trouve pas d'interprétation valable. La lampe avait été remplacée et ce phénomène ne s'était jamais plus reproduit par la suite. Je me souviens cependant avoir demandé à maman, et ce, à plusieurs reprises : — C'est quand qu'on déménage, dis ? J'aime pas cette maison ? C'est vieux, c'est moche et il s'y passe des trucs bizarres. — Ecoute Mirane, on vient juste d'arriver. On ne va pas encore déménager parce que tu ne le sens pas. Fais un effort, tu as déjà ta chambre,non ? Et puis, on n'est pas bien ici ? Elle est donc restée sourde à mes demandes. Je n'aime toujours pas cette baraque, plus de douze ans après et je n'aspire à qu'à une chose : qu'on s'en aille. Je m'y sens mal, encore à l'heure actuelle. Quand je retourne chez mon père, une semaine sur deux, j'ai l'impression de respirer enfin, de ne plus étouffer. Donc nous n'avons pas déménagé. C'était une décision d'adultes et je ne pouvais rien y changer. D'autres incidents se sont succédé durant les mois, les années qui ont suivi. Oh certes des bêtises peu dignes d'intérêt si elles étaient prises isolément mais accumulées, ajoutées régulièrement les unes aux autres, c'était différent. Une porte qui claquait soudainement sans appel d'air… L'imprimante qui s'allumait et s’éteignait toute seule… Des objets qui disparaissaient à jamais sans aucune explication... Non, pas la clé qu'on avait égarée bêtement, parce qu'on ne savait plus où on l'avait déposée la dernière fois. Des gros objets qui n'étaient pas censés s'évanouir ainsi dans la nature ! J'avais constaté également des chutes brutales de température dans le living, complètement inexpliquées. Et tous ces faits se déroulaient dans une seule pièce en fait : celle où le papier du luminaire s'était déchiré. Toutes les autres pièces de la maison avaient été épargnées et n'avaient jamais subi des phénomènes étranges. Paranormaux comme se plaisait à le souligner mon beau-père. Les montres, les sorcières, ça a été juste inventé pour effrayer les enfants. Et pour les empêcher de dormir, ce qui n'est vraiment pas une bonne idée de la part des adultes. Voyons les fantômes, ça n'existe pas… ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~
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Invité | par Invité : Re: Nekana - prologue Dim 15 Oct - 9:31 | |
| Bravo, Smicky !
C'est impeccable ainsi, de mon point de vue.
D'autres membres voudront peut-être t'apporter un autre regard, toujours précieux, sur ton écrit
Bonne journée ! |
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Messages : 1696 Date d'inscription : 25/09/2017 Localisation : Liège - Belgique - Europe - Terre - ... Humeur : avatar = mon état d'esprit Smicky | par Smicky : Re: Nekana - prologue Dim 15 Oct - 10:13 | |
| Il est vrai qu'entre la première version et la seconde, il y a un sacré changement. Mais je sais écouter les conseils, me remettre en question et heureusement, la réécriture ne me pose pas trop de soucis. Mais j'ai remarqué une chose: comme pour les poèmes, pour voir si un texte colle, il faut le lire tout haut. Allez Christine, plus que 17 chapitres à remanier Mais j'ai déjà saisi le truc et à partir du 3ème, je n'ai plus dû remplacer les personnages, donc j'étais plus dans la peau de mon personnage A découvrir -------------> mon blog littéraire |
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Messages : 6479 Date d'inscription : 26/08/2009 Gourmandine | par Gourmandine : Re: Nekana - prologue Dim 15 Oct - 13:14 | |
| J'ai lu la première et la dernière version, c'est en effet beaucoup mieux. Je ne peux pas t'apporter plus d'aide sur ton écrit, je remercie Tyna et Céline pour les remarques apportées. - Citation :
- Allez Christine, plus que 17 chapitres à remanier
Bon courage |
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Messages : 1696 Date d'inscription : 25/09/2017 Localisation : Liège - Belgique - Europe - Terre - ... Humeur : avatar = mon état d'esprit Smicky | | | | |
Invité | par Invité : Re: Nekana - prologue Dim 15 Oct - 15:38 | |
| effectivement c'est bien mieux
juste une remarque sur cette phrase qui me semble un peu lourde :
Des semaines durant, mes parents essayaient de comprendre, de trouver une explication plausible mais n'y arrivaient pas.
je verrais plus dans ce genre là : Mes parents, des semaines durant ,ont cherché en vain , une explication plausible
et rajoute un S à la montre à la fin, ça fera davantage d'effet , sourire ! |
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Messages : 1696 Date d'inscription : 25/09/2017 Localisation : Liège - Belgique - Europe - Terre - ... Humeur : avatar = mon état d'esprit Smicky | | | | |
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Messages : 1696 Date d'inscription : 25/09/2017 Localisation : Liège - Belgique - Europe - Terre - ... Humeur : avatar = mon état d'esprit Smicky | | | | |
Invité | par Invité : Re: Nekana - prologue Mer 18 Oct - 8:50 | |
| Smicky, je t'ai envoyé un MP. |
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