Elle a levé son nez ,sa bouche hélant aux cieux ,
Et de sa longue main va percer la fenêtre
De la voute étoilée , âtre silencieux ;
Ses cheveux teints de joie ,un bonheur la pénètre .
C'est une grande dame et son cœur va sur Pise
Quand elle tend son buste en allant vers le soir
A la ville charmée ; et pourquoi pas surprise !
Au girond de sa hanche, allez mourir s'assoir ?
Ses yeux viennent baigner de millions d'étincelles
Le vieillard fatigué se trainant en chemin ;
Les jeunes gens heureux ,claquant de leurs semelles
L'asphalte se dorant comme un lit de jasmin .
Et couvant la cité , ses merveilleux atours ,
En gardienne de fard , elle est de la revue
Pour noyer le marin dans les eaux de l'amour ;
Mais sa sirène veille à la proue , elle est nue .
- En hommage à la tour de La part-Dieu -